Ecole Classique

"La main invisible"

 

 

Ecole classique wikipedia http://www.economie.gouv.fr/sites/all/themes/bercy/img/ministere-economie.png Le monde politique

 

 

L'école classique est née du libéralisme politique du siècle des Lumières, lorsque les esprits éclairés du XVIIIème siècle cherchèrent à libérer l'individu des entraves de la monarchie absolue et de l'obscurantisme religieux, "au moment où l'homme, à la fin de l'Ancien Régime, se substitue peu à peu au divin et à la tradition comme fondement de la loi" (Pascal Bruckner Le Point 23 Janvier 2014)

Leur objectif politique était de créer une nouvelle élite faite de savants et d'entrepreneurs, pour se substituer à une aristocratie terrienne étouffant le progrès par ses rentes et privilèges de caste. Ils souhaitaient substituer la démarche scientifique du raisonnement logique à l'obscurantisme religieux et l'observation aux superstitions.

En France, l'esprit de liberté et d'entreprendre fut étouffé par la Révolution, lorsqu'une nouvelle caste de notables avocats (Robespierre, Danton, Camille Desmoulins), juristes (Saint-Just), médecins (Marat), imposèrent le régime jacobin d'un Etat autoritaire et centralisateur.

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L'Ecole Classique s'inscrit dans le libéralisme politique

Une société de droits

Comme son nom l'indique, les concepteurs du libéralismes politique visaient à libérer l'individu de tout ce qui peut entraver son épanouissement, son inventivité et son sens des responsabilités.

L'esprit libéral résiste à tous les pouvoirs, y compris ses propres excès de pouvoir qu'il pourrait faire subir aux autres, conscient que "tout pouvoir va jusqu'à ses limites".

Un Etat régalien fort

C'est pour cela que le libéral souhaite un Etat régalien fort, capable d'instaurer et de faire respecter des règles équitables entre tous les citoyens et entre tous les acteurs économiques.

La responsabilité sociale

Le Point 22 Juin 2017 - Laetitia Strauch-Bonart

La distinction entre sacré et profane est au coeur de l'oeuvre de Deirdre  McCloskey, notamment  dans "The  Bourgeois Virtues". Elle montre que les bourgeois du "grand enrichissement" s'efforçaient de pratiquer, dans leurs affaires et leur vie privée, les vertus religieuses que sont la prudence, la tempérance, la justice, l'amour, la foi, l'espérance et la charité, et que cette pratique, indissociable de la vision révolutionnaire de l'égale dignité humaine, fut le socle du libéralisme. On retrouve ces même bourgeois aujourd'hui, nous dit McCloskey, qu'ils soient hommes d'affaires philanthropes ou dirigeants d'entreprise, épris de "responsabilité sociale". Cette moralité libérale n'est pas un prêt-à-penser ni une recette miracle, mais un socle pour agir : pour ne pas sacrifier les liens d'attachement à l'émancipation individuelle, pour rester généreux avec les plus démunis, et pour distinguer ce qui a un prix de ce qui a de la valeur. Elle ne signifie pas non plus que, dans la pratique, le libéralisme soit le paradis sur terre. Mais, pour reprendre une expression de McCloskey, c'est un "purgatoire passable".

L'humanisme

Le libéralisme est une pensée de la conquête et de l'expansion, et une pensée optimiste qui croît l'homme doté d'une capacité universelle à faire fructifier ses talents..

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Le libéralisme est une idéologie, mais avec une approche pragmatique et empirique pour comprendre les mécanismes économiques.

Le libéralisme économique est une idéologie, dans la mesure où il hiérarchise les valeurs (la liberté prime sur l'égalité) et les classes sociales (la bourgeoisie devient la nouvelle classe dominante).

Alors que le libéralisme politique est une philosophie qui vise à combattre toute forme de position dominante, le libéralisme économique ne se préoccupe pas des abus de positions dominantes des employeurs sur le marché du travail.

En réclamant "plus de droits et moins de rentes", le libéralisme économique s'en prend aux classes sociales qui vivent de leurs rentes (aristocratie d'Ancien Régime, entreprises monopolistiques, professions réglementées, régimes spéciaux, fonctionnaires) et défend les intérêts des classes sociales innovantes (entrepreneurs).

Mais le libéralisme économique est aussi une approche pragmatique et empirique, basée sur des observations scientifiques, qui cherche à découvrir des lois économiques universelles, valables pour tout type de société et pour toutes les époques.

Contrairement à la pensée religieuse de l'Ancien Régime ou à l'idéologie Marxiste, le libéralisme économique ne se considère par détenteur de "la vérité", une "vérité" qui serait universelle, unique et définitive. La pensée libérale avance par tâtonnements et expériences successives, jusqu'à trouver une solution stable, qui elle même ne sera que temporaire dans une société en perpétuelle mutation.

Comme la médecine, l'économie ne peut prospérer que dans une société qui favorise l'esprit scientifique et la liberté de recherche et d'expérimenter, c'est à dire d'entreprendre.

Une fois acquise cette libération des forces vives de l'économie, des politiques économiques libérales peuvent s'appliquer aussi bien dans des démocraties libérales, dans des régimes non démocratiques ouverts à la modernité (les dragons asiatiques des années 60 à 80), dans des pays où le parti communiste conserve le monopole du pouvoir (Chine, Vietnam, Cuba).

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Le libéralisme de l'Ecole Classique délègue le pouvoir politique aux Etats.

Les libéraux de l'Ecole Classique souhaitent un Etat fort pouvant faire respecter les règles du jeu et assurer la paix sociale.

Ils estiment que l'Etat devrait se limiter à ses fonctions régaliennes et intervenir sur les marchés en tant qu'arbitre et non en tant qu'acteur économique lui même.

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Dans la pensée libérale, l'exercice de la liberté exige une grande rigueur morale.

Laetitia Strauch-Bonart dans Le Point du 22 Juin 2017

Alors qu'Adam Smith considérait que son grand oeuvre était sa "Théorie des sentiments moraux", la vulgate n'a retenu que "La richesse des nations".

Gertrude Himmelfarb, grande historienne américaine, a montré comment les victoriens associaient vertu, libre marché et philanthropie. Leur libéralisme tenait donc en haute estime la responsabilité et la générosité

McCloskey montre que les bourgeois du "grand enrichissement" s'efforçaient de pratiquer, dans leurs affaires et leur vie privée, les vertus religieuses que sont la prudence, la tempérance, la justice, l'amour, la foi, l'espérance, la charité, et que cette pratique, indissociable de la vision révolutionnaire de l'égale dignité humaine, fut le socle du libéralisme. On retrouve ces même bourgeois aujourd'hui, nous dit McCloskey, qu'ils soient hommes d'affaires philanthropes ou dirigeants d'entreprise, épris de "responsabilité sociale". Cette moralité libérale n'est pas un prêt-à-penser ni une recette miracle, mais un socle pour agir : pour ne pas sacrifier les liens d'attachement à l'émancipation individuelle, pour rester généreux envers les plus démunis et pour distinguer ce qui a un prix de ce qui a de la valeur. 

Le libéralisme de l'Ecole Classique délègue les questions morales à l'Etat et aux religions

Contrairement aux religions ou aux idéologies, le libéralisme ne cherche pas à définir le bien et le mal.

Conscient que l'hyper individualisme génère la perte du sens de l'intérêt collectif et la violence sociale, le libéralisme délègue la définition et la défenses des valeurs collectives aux religions et aux pouvoirs politiques. C'est pour cette raison que des politiques économiques libérales peuvent être appliquées aussi bien dans des pays où les valeurs religieuses restent fortes (Amérique, pays musulmans), dans des pays qui prônent la laïcité (France et autres pays européens) ou dans des pays où le parti communiste conserve le pouvoir (Chine, Vietnam, Cuba.....).

Les libéraux du siècle des Lumières se sont opposés au pouvoir politique de l'Eglise et à son obscurantisme en matière scientifique. Par contre, n'ayant pas vocation eux même à définir le bien et le mal, ils considéraient que les questions morales restaient du domaine de la religion.

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Les fondateurs du libéralisme politique

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John Locke 1632-1704 Anglais Philosophe politique
Montesquieu 1689-1755 Français Philosophe politique
Benjamin Constant 1767-1830  Franco-Suisse   Homme politique et écrivain
Alexis de Tocqueville    1805-1859 Français Philosophe politique et historien

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Les économistes de l'école classique

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Les économiste de l'école classique se sont très vite divisés sur la notion essentielle de la valeur, entre ceux qui se basent sur la "valeur travail" et ceux qui optent pour une "valeur utilité".

Étienne Bonnot de Condillac    1715-1780  Français  Valeur utilité
Adam Smith 1723-1790  Ecossais  Valeur travail
Thomas Robert Malthus 1766-1834  Britannique    La demande solvable
Jean-Baptiste Say 1767-1832  Français  Valeur utilité, la loi des débouchés
David Ricardo 1772-1823  Britannique  Valeur travail
Frédéric Bastiat 1801-1850  Français  Précurseur de l'école autrichienne et de l'école des choix publics
John Stuart Mill 1806-1873  Britannique

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Filiation de la pensée de l'école classique

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XVI et XVIIe siècle : les fondateurs du libéralisme politique

XVIIe : les fondateurs de l'Ecole Classique

Début du XIXe  : Le socialisme utopique

Milieu du XIXe : Le Marxisme

Fin du XIX : L'école Néo-Classique

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I - Contexte historique : 1765-1830

1.1   Mouvement de libération contre les blocages de l'Ancien Régime et l'obscurantisme religieux

1.2   1765-1830 : La première Révolution Industrielle (charbon, machine à vapeur, industrie textile du coton)

1.3   1789 : Décollage industriel de l'Angleterre.

1.4   1789 : La Révolution française étouffe le décollage industriel de la France

1.5   1800 : Décollage industriel de la Belgique.

1.6   1800-1820 : Décollage industriel de l'Etat de Nouvelle-Angleterre aux USA

1.7   1820 : Décollage industriel de la Suisse

1.8   Les conséquences de l'essor industriel

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II - Fondements de l'Ecole Classique

Les « classiques » s’interrogent tous sur l’origine et la formation des richesses. Si leurs réflexions divergent sur ce point, à l'exception de Malthus ils estiment cependant que l’offre et la demande tendent à s’équilibrer. Les déséquilibres ne sont que provisoires.

2.01 -  La valeur travail

2.02 -  Foi dans la science et le progrès technique

2.03 -  Liberté individuelle

2.04 -  Les hommes agissent par intérêt

2.05 -   Les classes sociales

2.06 -   Le surplus économique

2.07 -   Un pouvoir politique légitimé par le succès économique

2.08 -   Le marché assure l'équilibre entre l'offre et la demande

2.09 -   Les crises ne durent que le temps d'une ajustement rapide du marché

2.10 -   Le role du prix comme régulateur des marchés

2.11 -   Rôle de l'Etat limité à ses fonctions régaliennes

2.12 -   L'intervention de l'Etat dans l'économie retarde la capacité du marché à retrouver son équilibre

2.13 -   La spécialisation génère de la richesse

2.14 -   Neutralité de la monnaie

2.15 -   C'est l'épargne qui fait la croissance

2.16 -   L'impôt sur le système productif freine la croissance économique.

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III - Divergences au sein de l'Ecole Classique

3.1   Pour Malthus, la surpopulation provoque des pénuries alimentaires, la misère et l'instabilité.

3.2   Les deux conceptions de la valeur : valeur travail et valeur d'usage

3.3   Le libre échange fait la richesse des plus fort et la ruine des plus faibles (Malthus)

3.4   La loi des débouchés (Jean Baptiste Say) et la demande solvable (Malthus)

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IV - Limites de l'Ecole classique

4.1   Pas de vision sociale et collective de la société

4.2   Incapacité à répondre aux crises à répétition du XIXeme siècle

4.3 La recherche du profit incite à la manipulation des agents économiques et des marchés

4.4 L'école classique n'a pas remis en cause la position dominante des employeurs sur le marché du travail

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I - Contexte historique : 1765-1830

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II - Fondements de l'école classique

Le libéralisme économique se fonde avant tout sur la liberté individuelle et l’intervention directe de l’État dans l’économie doit être limitée au minimum nécessaire pour garantir le bon fonctionnement du marché.

2.01 - La valeur travail

L'Ecole Classique nait au cours de la première révolution industrielle du XVIIIème siècle, dans une économie de pénurie à dominante agricole, où le secteur industriel se limite à l'artisanat et de petits ateliers de production. Dans les analyses de l'Ecole Classique la production est à la base du système économique et le prix dépendent avant tout de la valeur travail, les machines étant considérées comme du travail "incorporé".

2.02 - Foi dans la science et le progrès technique

Les économistes et philosophes de l'Eole classique souhaitaient substituer la démarche scientifique du raisonnement logique à l'obscurantisme religieux et l'observation aux superstitions.

La pensée économique classique se développe en même temps que naissent la société industrielle et le capitalisme moderne. Ces penseurs sont principalement des philosophes (Condillac,Smith) ou des praticiens (Cantillon, Say, Turgot, Ricardo). Ils cherchent avant tout à expliquer les phénomènes de croissance, de développement et de répartition des richesses entre les différentes classes sociales.

Les économistes classiques voient tous les phénomènes économiques comme interdépendants et veulent proposer une théorie générale intégrant tous les phénomènes économiques. À la suite des Physiocrates, ils croient à l'existence de lois valables à toutes les époques et dans toutes les régions du monde et cherchent à les identifier.

Leur analyse est dynamique. Ils s’intéressent aux processus de production, d’échange, de formation des prix, de formation des revenus. Ils utilisent pour cela l’observation et le raisonnement logique, et ne recourent que très exceptionnellement aux mathématiques.

Pour les économistes de l'école classique, les actions et interactions économiques aboutissent à la formation d’un ordre spontané, que Smith illustre par la métaphore de la « main invisible ».

2.03 - Liberté individuelle  

Foi dans l'individu

Après 14 siècles d'obscurantisme chrétien destructeur des valeurs antiques (les persécutions et le pillage des temples de l'Antiquité par les Chrétiens débutent en 356 sous Constance), les philosophes de l'Ecole Classique font renaître la foi en l'individu de la civilisation grecque.  

La philosophie libérale fait confiance dans l'individu, qui peut se transformer en entrepreneur de son destin individuel. Les philosophes de l'Ecole Classique sont donc politiquement en rupture avec la société figée d'Ancien Régime, où la caste de l'aristocratie terrienne bloque l'énergie créatrice des entrepreneurs issus de la bourgeoisie.

A partir du XIXème siècle, les idéologues de la gauche collectiviste et de tous les totalitarismes, qui cherchent à dominer et déresponsabiliser l'individu, considèrent les démocraties libérales comme leur ennemie principal.

L'entrepreneur, moteur du progrès

Pour les économistes français et britanniques de l'Ecole Classique, ce sont les savants et les entrepreneurs qui font la croissance et le progrès, source d'enrichissement pour l'ensemble de la société.

2.04 - Les hommes agissent par intérêt

L'Ecole classique retient la leçon d'Aristote (384-332 av J.C.) : le désir, non l'intelligence est "l'unique force motrice". Spinoza (1632-1677) résume l'essentiel de cet enseignement d'Aristote en une phrase :"Le désir est l'essence même de l'homme".

Adam Smith adapte cet enseignement philosophique au monde de l'économie lorsqu'il écrit "Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière ou du boulanger que nous attendons notre dîner, mais du soin qu'ils portent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité mais à leur égoïsme."

Observateurs pragmatiques des mécanismes économiques, les économistes de l'Ecole Classique considèrent l'homme avec ses qualités (esprit d'invention, volonté de s'émanciper des contraintes de la nature et des blocages de la société humaine), et ses faiblesses : l'individu s'investira d'autant plus qu'il pourra tirer un bénéfice personnel de ses efforts et de son esprit d'innovation.

Dans les sociétés collectivistes, au nom de l'intérêt collectif, l'individu est privé du produit de tous ses efforts individuels. Ceci crée une société d'assistés, où l'individu déresponsabilisé cherche son intérêt individuel dans la corruption, les tricheries administratives et le moindre effort.

Pour Aristote et Spinoza, la sagesse philosophique consistait à comprendre la puissance du désir comme force motrice pour arriver à la dominer.

Les économistes de l'Ecole Classique considéraient au contraire qu'il fallait reconnaître la puissance du désir comme la force motrice de l'esprit d'entreprise. Ils avaient bien conscience que trop d'égoïsme et trop d'individualisme pouvaient avoir des effets négatifs, mais sans pour autant développer leurs réflexions sur ce sujet.

2.05 - Les classes sociales

L'Ancien Régime était divisé en 3 ordres :

La montée en puissance de la bourgeoisie dans les domaines économiques et culturels a conduit à une remise en cause du pouvoir politique, pour substituer à l'Ancien régime un nouveau régime parlementaire, dominé par la bourgeoisie.

Cette nouvelle société à économie capitaliste se structure en 3 classes sociales :

2.06 - Le surplus économique

Le surplus économique est la fraction de la production (le profit et la rente de Ricardo) qui reste après déduction des coûts économiques qui permettent de maintenir l'appareil de production en l'état et de couvrir tous les coûts d'exploitations et impôts :

Le surplus économique finance :

Les capitalistes doivent se partager le surplus économique avec les propriétaires fonciers (qui conservent le monopole de la rente). Mais les capitalistes sont les seuls à contrôler l'investissement net, ce qui en fait la véritable classe dirigeante puisque l'ensemble de la société dépend de ces choix d'investissements.

2.07 - Un pouvoir politique légitimé par le succès économique

L'école classique considère que, sur le long terme, les capitalistes les plus compétents évincent les capitalistes incompétents et que les travailleurs ayant un esprit d'entreprise finissent par accumuler un peu de capital pour devenir entrepreneurs à leur tour.

Si la société reste inégalitaire (la majorité des travailleurs n'ont pas accès au capital et restent dépendants des employeurs capitalistes), elle est dirigée par des capitalistes qui ont fait la preuve de leurs compétences, les plus médiocres étant rapidement éliminés dans un marché concurrentiel.

Cette logique a pu se développer pleinement en Angleterre, où depuis plusieurs siècles le croyant a une relation directe avec Dieu (d'où la responsabilité individuelle) et la réussite est considérée comme une reconnaissance divine des mérites individuels.

2.08 - Le marché assure l'équilibre entre l'offre et la demande : la main invisible

Pour Adam Smith, le fonctionnement naturel du marché assure la stabilité et la prospérité. Selon lui, cela procurait un moyen d'épanouissement pour le penchant humain à "troquer, marchander et négocier", tandis que "la main invisible" conciliait ces 3 activités pour maintenir l'équilibre. En rapprochant toutes les transactions opérées par les particuliers, le marché rassemble également leurs réponses rationnelles dans les moments de crise. Par définition, il réagit rapidement aux chocs, sans nécessiter l'intervention de l'Etat.

"La main invisible" des fondateurs de l'école classique est une notion statistique : la multitude des échanges individuelles converge vers un prix d'équilibre qui ajuste l'offre et la demande globale.

2.09 - Les crises ne durent que le temps d'une ajustement rapide du marché

Le marché réagit rapidement aux chocs et assurent un retour à l'équilibre sans nécessiter l'intervention de l'Etat.

2.10   Le rôle du prix comme régulateur des échanges

"Le mécanisme des prix est souvent une façon inégalable d'organiser les échanges. La concurrence est au coeur du sujet, car, sans elle, les prix sont faussés." - Augustin Landier Le Point 23 Janvier 2014

2.11   Rôle de l'État limité à ses fonctions régaliennes

Les économistes classiques sont des libéraux, dans la mesure où ils veulent libérer l'entrepreneur de l'arbitraire du pouvoir royal, donc de l'Etat, 

Le rôle de l'Etat est limitée aux fonctions qu'il est seul à pouvoir assumer :

La pensée libérale "a une vision plutôt sceptique de la bienveillance naturelle de l'Etat et de sa capacité à planifier : les hommes politiques au pouvoir sont des agents économiques comme les autres; ils se soucient de leur carrière et peuvent être capturés. L'Etat bienveillant ou omniscient n'est pas une bonne hypothèse de travail" Augustin Landier Le Point 23 Janvier 2014.

2.12   L'intervention de l'Etat dans l'économie retarde la capacité du marché à retrouver son équilibre

Les politiques gouvernementales de relance, en gonflant artificiellement les gains pendant les crises pour soutenir temporairement la stabilité ne font que restreindre sa capacité à retrouver un nouvel équilibre. De telles politiques se font au détriment du contribuable et ne servent qu'à repousser les problèmes vers le futur.

Par nature, l'Etat ne peut être un bon gestionnaire des entreprises soumis à concurrence des marchés. La classe des politiques et des fonctionnaires n'est pas motivée par la prospérité d'une entreprise qui ne leur appartient pas personnellement. Par contre, ils peuvent utiliser les entreprises qu'ils contrôlent pour en tirer une rente politique (clientélisme) ou sociale (sur rémunérations, avantages sociaux, réduction du temps du travail, absentéisme).

2.13   La spécialisation génère de la richesse

Pour les économistes de l'école classique, la spécialisation, aussi bien des individus que des pays, permet une spécialisation qui augmente la production globale au profit de tous.

Le progrès résulte de la division du travail.

2.14   Neutralité de la monnaie

Pour les Classiques, la monnaie est fondamentalement un instrument d’échange. Ses autres fonctions d'expression de la valeur et de réserve de valeur sont des aspects particuliers de sa fonction primaire. In fine les produits s’échangent toujours contre des produits (définition de Jean Baptiste Say, loi des débouchés).

La création monétaire n'augmente pas la richesse globale de l'économie.

Pour les économistes de l'école classique, la création monétaire ne produit que de l'inflation (les prix s’ajustent à la quantité de monnaie disponible) et n'a aucun impact sur la masse des richesses réelles disponibles.

La création monétaire modifie la richesse relative des agents économiques : l'effet Cantillon

La création monétaire se diffuse dans l'économie non pas de façon homogène, mais à partir de points d'entré précis, dont les agents économiques bénéficient à ce moment là de plus de liquidités que les autres, puis de façon différenciée aux autres secteurs.

A terme, l'intégralité de la création monétaire sera absorbée par la hausse des prix, mais entre temps les comportements des agents économiques et les prix relatifs auront pu être modifiés.

2.15   C'est l'épargne qui fait la croissance

Le progrès dans la division du travail nécessite l'utilisation d'outils de plus en plus perfectionnés.

Pas de croissance sans investissements (augmentation du stock de capital) et pas d'investissements sans épargne préalable.

Pour Adam Smith, « l’industrie de la société ne peut augmenter qu’autant que son capital augmente et ce capital ne peut augmenter qu’a proportion de ce qui peut être épargné ».

Epargne --> Investissement --> Hausse de la production --> Hausse des marges du producteur, ses fournisseurs et ses distributeurs --> Hausse de l'épargne dans l'ensemble de la filière

C'est parce que l'épargne se constitue après création d'une production réelle, qu'elle peut alimenter une croissance sans inflation.

Dans l'économie de la rareté du XVIIIè siècle, la création massive de monnaie se fait avant création d'une nouvelle production. Elle se transforme en inflation avant d'avoir eu un effet significatif sur la demande et l'investissement.

2.16   L'impôt sur le secteur productif  freine le développement économique

C'est l'entrepreneur, qui par ses investissements, diffuse le progrès technique dans une société et crée les emplois de demain.

L'impôt ampute les capacités de dépenses et d'investissement de la sphère privée et freine le dynamisme économique.

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III - Les divergences au sein de l'école classique

 

3.1   Pour Malthus, le marché alimentaire converge naturellement vers le déséquilibre, l'instabilité et la misère

Alors que l'Ecole Classique voit dans le "progrès" une garantie pour une croissance durable de l'économie et de la démographie, Malthus considère que la croissance de la population est trop forte par rapport à la croissance des ressources alimentaires.

Pour Malthus, il faut contrôler la hausse de la population des plus pauvres pour assurer l'équilibre entre l'offre et la demande alimentaire.

3.2  Malthus oppose le rôle de la demande à la loi des débouchés de Say.

Les économistes de l'école classique vivent à une époque où domine la pénurie. Ils postulent que tout produit répond à un besoin.

La "loi de Say"

Jean Baptiste Say pose en principe que tout produit terminé crée des débouchés à la fois pour les fournisseurs et pour les distributeurs. La hausse d'activité se diffuse dans l'économie au travers des salaires créés et des marges des entreprises, qui peuvent investir pour développer leur activité.

Dans une économie de pénurie, l'offre répond à une demande existante. Il ne peut y avoir une crise économique générale, sauf en cas de chocs exogènes tels que les guerres ou les sécheresses.

Cette opinion émise par Say a été soutenue par Ricardo et Mill, mais contestée par Malthus et Sismondi.

Malthus considère que les produits ne s'échangent pas seulement contre des produits, mais en grande partie contre du travail. En payant top mal leurs ouvriers, les capitalistes ne distribuent pas assez de revenus pour créer la demande solvable nécessaire pour écouler leurs productions.

Contrairement à ce que pensent les autres économistes de l'école classique, Malthus démontre que le marché crée des crises du surproduction, du fait d'une mauvaise distribution des revenus entre les capitalistes et les ouvriers.

Malthus considère également qu'il y a un excès d'épargne des capitalistes au détriment des salaires, ce qui accroît l'écart entre les sur-investissements et l'insuffisance de la demande solvable.

3.3  Malthus remet en cause la neutralité de la monnaie

Dans la théorie classique, les marchandises s'échangent contre des marchandises et le rôle de la monnaie se limite à faciliter les échanges.

Malthus fait remarquer que les travailleurs n'échangent pas des marchandises contre des marchandises, mais contre leurs salaires, c'est à dire de la monnaie.

3.4   Malthus considère que les grands travaux peuvent soutenir la demande

Alors que pour les économistes de l'Ecole Classique l'action de l'Etat doit se limiter à ses fonctions régaliennes, Malthus considère que les grands travaux publics permettent de distribuer des revenus pour soutenir la demande solvable et permettre aux entreprises d'écouler leur production.

3.5   Le libre échange fait la richesse des plus forts (Ricardo) et la ruine des plus faibles (Malthus).

Pour Ricardo et une majorité des penseurs de l'école classique, le libre échanges est indispensable pour une spécialisation économique, source de richesses. Le renforcement de l'interdépendance économique entre deux nations diminue le risque de guerre.

Par contre, Thomas Malthus s'oppose à l’ouverture des frontières, pour protéger les entreprise et les travailleurs du pays contre la concurrence étrangère.

3.6   Les deux conceptions de la valeur

Avant l'école classique, les Physiocrates cherchent à donner un fondement objectif à la valeur des choses, qu’ils placent d’abord dans la terre (Cantillon, Quesnay).

La valeur travail

Puis les économistes classiques placeront la valeur dans le travail (Adam Smith, David Ricardo et plus tard Karl Marx). Pour ces derniers, la valeur des marchandises doit être la valeur d'échange (faculté d'une marchandise à être échangée contre une autre marchandise), dont la mesure va être le coût du travail (plus le coût du travail sera important, plus la valeur d'échange augmentera).

La valeur d'usage

Après Condillac et Turgot, les classiques français se séparent sur ce point des classiques anglais en adoptant une conception subjective de la valeur, qui repose sur l’utilité espérée des biens (« le degré d’estime que l’homme attache aux différents objets de ses désirs » (Turgot)). Ils renoncent ainsi à la notion de « prix naturel » ou « juste prix » et annoncent la position des économistes marginalistes de la fin du xixe siècle.

 

IV - Obsolescence et limites de l'Ecole classique

4.1   L'impensable de l'Ecole classique : un marché ne peut pas connaître de crises structurelles.

Selon l'Ecole Classique, les marchés convergent vers un équilibre selon une multitude d'itérations successives, c'est à dire de façon harmonieuse. Ils en concluent que les crises sont structurellement impossibles.

Lorsqu'une crise apparaît, elle ne peut qu'être "accidentelle" et conjoncturelle, causée le plus souvent par l'Etat qui, par ses interventions, fausse le bon fonctionnement du marché.

Cette "impensée de la crise", qui sera reprise par l'école néo-classique, fait qu'il n'y a pas de réflexion sur les disfonctionnements du marché débouchant sur une crise, puisque ceux ci sont censés ne pas exister.

4.2   Pas de vision sociale et collective de la société

Pour Benjamin Constant, la liberté est celle de l'individu privé, qui peut s'occuper de ses affaires professionnelles et intimes. Ce libéralisme (de l'école classique) refuse d'admettre que la liberté de l'individu dépend du niveau des inégalités sociales. Les libéraux veulent  séparer les deux principes, ou les réunissent dans les formules "égalité devant la loi" ou "égalité des chances". Mais, comme le montrait déjà Hegel (1170-1831), la constitution d'inégalités sociales massives a des conséquences pour la liberté civile.

Michaël Foessel : Le Point - 26 Octobre 2017 - page 150

Hegel s'inscrit dans le libéralisme politique en adhérant au concept d'un individu doté de volonté et porteur de "droits abstraits".

Mais Hegel rejette la vision de John Locke, repris par l'Ecole Classique, d'un individu atome de base de la société.

Pour Hegel, l'individu est déterminé par la place « qu'il trouve pour lui-même dans une structure ou un process social plus large et en dernier ressort historique ». En conséquence, pour Hegel l'échange contractuel n'est pas vu comme impliquant deux personnes dotées d'une rationalité calculatrice.

Comme dans la société gréco-romaine, les philosophes de l'Ecole Classique ont développé un humanisme qui se préoccupait peu du sort des plus pauvres, si ce n'est pour s'en protéger.

Comme la classe des praticiens romains, ils n'ont pas su développer une vision globale de la société, ne serait ce que pour consolider les fondements d'un monde dont ils étaient les premiers bénéficiaires.

De ce point de vue, l'Ecole Classique est aussi l'expression d'une vision politique de la bourgeoisie entrepreneuriale, qui cherche à évincer l'aristocratie d'Ancien Régime, sans pour autant se préoccuper du sort des paysans et ouvriers, si ce n'est préconiser comme Malthus et Ricardo de diminuer l'assistance aux plus pauvres, pour éviter qu'ils ne fassent trop d'enfants !

Il faudra attendre les années 1820, cinquante ans après la publication de la "Richesse des Nations" d'Adam Smith, pour que Saint Simon développe une première réflexion pour intégrer les classes les plus pauvres aux bienfaits de la révolution industrielle.

Le Saint Simonisme, qui se développe en dehors de l'école libérale, fonde le socialisme utopique, qui inspirera un siècle plus tard le courant social démocrate.

Saint-Simon et les autres penseurs du socialisme utopique ayant échoué à réformer la société capitaliste pour endiguer la montée de la misère du XIXeme siècle, Karl Marx préconisera une solution beaucoup plus radicale, avec une prise du pouvoir par le parti communiste pour imposer la dictature du prolétariat.

4.3  Incapacité à répondre aux crises à répétition du XIXème siècle.

Les penseurs de l'Ecole Clasique ont été les contemporains du tout début de la première révolution industrielle du XVIIIe siècle, à une époque où le monde manquait de tout. L'Ecole Classique s'est focalisée sur l'optimisation de l'offre dans une économie de pénurie, sans anticiper les mutations générées par la révolution industrielle, qui a terme pouvaient créer une sur production dans certains secteurs.

Un siècle plus tard, les crises de surproduction se répètent, alors que pour l'Ecole Classique l'Offre et la Demande tendent à s'équilibrer et qu'il ne peut pas y avoir de crise durable.

Ce sont les économistes néo-classiques du XIXème siècle qui vont expliquer ces crises économiques à répétition de leur époque, notamment avec la notion d'utilité marginale : en cas de sur-production, la valeur du bien produit n'est pas celle de sa "valeur travail" ou de sa "valeur d'utilité moyenne", mais de sa "valeur d'utilité marginale". C'est à dire une valeur bien inférieure à son coût de production puisque le produit ne répond plus à une réelle demande et ne trouve pas d'acheteurs.

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4.4 La recherche du profit incite à la manipulation des agents économiques et des marchés

Les deux prix Nobel d'économie, George Akerlof et Robert Shiller, professeurs à Berkeley ey à Yale, démontrent dans leur livre "Phishing for Phools" que les marchés libres sont structurellement générateurs de manipulations des agents économiques et de déséquilibres.

"Sur les marchés concurrentiels, toute occasion de faire du profit à nos dépens est systématiquement saisie." La liberté (apparente) de choix ne va pas sans celle, symétrique, de tromper et de manipuler. Ceci relève du "fonctionnement normal de notre système économique".

La publicité manipule le consommateur. Les spéculateurs boursiers par avidité alimentent eux même de façon déraisonnable les des bulles boursières qui feront leur ruine.

Les agents économiques ne sont ni cohérents, ni rationnels et sont la causes de déséquilibres structurels des marchés.

Si les fondateurs de l'Ecole Classique considéraient que la rigueur morale était un préalable à la liberté politique et économique, dans les faits cette exigence morale a été éclipsée par le culte de la réussite et de l'argent.

Les sociétés occidentales sont affaiblies par l'atomisation (l'individualisme l'emporte sur l'intérêt collectif), le vide spirituel du matérialisme, la marchandisation (l'économie supplante la morale).

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4.5   L'école classique n'a pas remis en cause la position dominante des employeurs sur le marché du travail

Considérant que les positions dominantes entravaient la prospérité économique, l'Ecole Classique souhaitait un Etat fort pour luter contre la constitution de positions dominantes dans l'économie.

Logiquement, l'Ecole Classique aurait du recommander également une intervention de l'Etat sur le marché du travail, afin de lutter contre la position dominante de quelques employeurs d'une ville sur l'ensemble des travailleurs.

Sur cette question sociale, les économistes de l'Ecole classique sont sortis d'une approche purement scientifique de l'économie, pour s'inscrire dans une logique politique au service de la prise du pouvoir par la classe "capitaliste".

Les syndicats furent interdits afin d'empêcher les travailleurs à s'entendre sur des revendications salariales, alors que les employeurs constituaient des "clubs", au sein desquels ils pouvaient s'entendre pour maintenir les salaires de la ville au niveau le plus bas possible.

4.6   Les marchés ne convergent pas vers l'équilibre, mais vers une succession de crises

Marx développe le concept de demande solvable initié par Sismondi et Malthus pour démontrer que dans une économie capitaliste les marchés connaissent une succession de périodes de croissance qui se terminent par une crise et une période de ralentissement économique plus où moins longue, jusqu'à ce que le marché trouve un nouveau point d'équilibre et amorce un nouveau cycle.

Exactement comme sur les marchés boursiers, les taux de profit élevés créent des bulles spéculatives sur les secteurs d'activité en forte croissance. Il y a une sur-accumulation de capital qui finit par créer une crise de sur-production. Le marché finit bien par jouer son rôle de régulateur, mais il le fait de façon violente : contrairement à ce qu'affirment les économistes de l'école classique, les crises sont structurelles à l'économie capitaliste.

http://www.alternatives-economiques.fr/1765-1845-la-premiere-revolution-industrielle_fr_art_17_1343.html

http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/r%C3%A9volution_industrielle/61047

 4.7  Le libéralisme produit atomisation, relégation et marchandisation

Atomisation :

L'égoïsme individuel détruit la cohésion de la société.

Relégation

Le libéralisme favorise l'accroissement des inégalités et la mise à l'écart de ceux qui sont incapables de prendre leur part dans la grande compétition.

Marchandisation

 Le libéralisme entraîne une attitude consumériste, dommageable pour notre morale et notre environnement.

Le libéralisme économique est sorti du marché des biens pour envahir le domaine de l'humain : vendre son corps ou louer son ventre.

L'économie tue la morale. Le matérialisme de la société marchande fait perdre le sens du sacré.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

economistes de l'ecole classique : ?? - 290815

École classique — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/École_classique
L’école classique en économie ... Carl Menger caractérise lui aussi l’école classique par la notion de ... Les économistes classiques voient tous les ...
Définition : L'école classique en économie
www.toupie.org/Dictionnaire/Ecole_classique.htm
... le dictionnaire de politique L'école classique ... Les historiens et les économistes font souvent commencer L'Ecole classique à la publication de ...
Qu'est-ce que la théorie de l'économie classique ?
www.andlil.com › Blog Economie et Société
Cependant, la théorie de l'école classique n'a pas de contour précis, ... David Ricardo et pour certains le dernier économiste dit classique est Karl Marx.
École néo-classique — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/École_néoclassique
On n'est plus dans un cadre dynamique comme chez les classiques. Le rôle de la monnaie est ... Les économistes de l’école néoclassique développent une ...
L’école des nouveaux classiques | Le portail des ...
www.economie.gouv.fr › … › Grands noms et courants de l'économie
... certains économistes américains d ... de l'économie › L’école des nouveaux classiques. ... classiques. Inutile donc, par exemple, de tenter de ...
École néoclassique - Wikiberal
www.wikiberal.org/wiki/École_néoclassique
... dont la base théorique demeure très largement inspirée de l'école classique de la théorie ... Les économistes de l’école néoclassique développent ...
Les classiques | Le portail des ministères économiques ...
www.economie.gouv.fr › … › Grands noms et courants de l'économie
... qualifié ces auteurs de « classiques ». ... Les économistes classiques sont néanmoins, ... L’école Keynésienne;
ÉCOLE CLASSIQUE, économie - Encyclopædia Universalis
www.universalis.fr/encyclopedie/ecole-classique-economie
*Les économistes de l'école classique, en particulier David Ricardo (1772-1823), rejettent la vision mercantiliste. Dans leur conception, ...
Ricardo, un économiste majeur de l’école classique ...
education.francetv.fr/economie/terminale/article/ricardo-un...
Une réflexion économique au cœur de l'école classique David Ricardo est l'un des plus éminents représentants de l’école classique anglaise.
Économistes classiques | Résultats sur Internet ...
www.cyclopaedia.fr/wiki/Economistes-classiques
L’école classique en économie regroupe des économistes du XVIIIe siècle et ... Ceci est un extrait de l'article Économistes classiques de l'encyclopédie libre ..

 


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